Depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse dans la nuit du 7 juillet 2021, les autorités haïtiennes piétinent avec l'enquête. Plusieurs professionnels du droit et des specialistes en criminologie ont monté au créneau pour tirer la sonette d'arlame parce qu'ils estimaient que le commissaire du gouvernement partait du mauvais pied.
En effet, Le commissaire du gouvernement Bed-Ford Claude, a mal débuté l'investigation en négligeant l'enquête de proximité et a opté pour l'invitation à des leaders de l'opposition. Pourtant n'importe quel étuduant en sciences juridiques aurait d'abord questionné les quatre responsables des unités chargées de la sécurité du prérident, les personnes se trouvant dans la résidence et prioritairement Martine Moïse, sa femme, victime au cours de l'assaut des mercenaires.
En criminologie, les proches d'une victime et les témoins d'un crime sont des personnes clés qui peuvent contribuer à l'élucidation d'un assassinat. Sur ce aspect, Jean-Paul Brodeur, dans un article intitulé "L'enquête criminelle", présente les résultats d'une étude qui avance que "60% des affaires sont élucidées par des témoins présents sur la scène du crime.
Se basant sur ce principe élémentaire dans le cadre d'une enquête criminelle, il est juste de considérer Martine Moïse, la veuve du président assassiné, comme élément clef de l'enquête. De ce elle devrait se mettre à la disposition de la justice haïtienne. Pourtant, hier, jeudi 29 juillet 2021, elle a laissé le pays en direction des États-Unis en compagnie de ses enfants. Cela n'étonnerait personne qu'elle ne revienne pas pour dire ce qu'elle sait sur l'évenement macabre qui a coûté la vie a son mari, car en se mettant disponible pour la justice, elle risquerait de se mettre à découvert dans des affaires dont elle a été indexé.
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