SYNTHESE DE L'ACTUALITE DE LA SEMAINE

Haïti en Tourmente : Insécurité, Crise Politique et Tensions Internationales

Synthèse des grands titres de l'actualité haïtienne du 27 avril au 3 mai  2025 Cette semaine, Haïti traverse une crise multiple. Le RNDDH accuse le CPT d’échec dans la protection des journalistes, alors que la Fête du Travail met en lumière un chômage élevé et un secteur agricole en déclin. En santé, le pays fait face à une grave pénurie de soignants. Le CPT est aussi accusé de détournement de fonds et de conflits internes. L’insécurité persiste avec une grève imposée par le gang Krisla et un massacre à Kafou Pey. Citibank menace de fermer les comptes de certaines ambassades haïtiennes aux États-Unis, et les États-Unis désignent "Viv Ansanm" et "Gran Grif" comme groupes terroristes. Haïti reste plongé dans une crise profonde, avec une attention internationale croissante. SOCIETE Le RNDDH accuse le CPT d’abandonner les journalistes haïtiens : Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) accuse le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) d’avoir échoué...

Haïti/Insécurité: Le président Jovenel Moïse n'aura pas à chercher trop loin les auteurs intellectuels.



Pour ce mois de janvier 2020, l'insécurité et la comédie politique ont fait la une dans les médias en Haïti. Certains observateurs avancent qu'il y a une politisation de l'insécurité. Pour eux, c'est une situation créée en laboratoire par les hommes politiques. Le sénateur du Sud, Jean-Marie Salomon avait déjà indexé l'Etat dans les actes de banditisme. Selon lui :"Le pays est dirigé par la mafia. C'est ce pacte mafieux qui a occasionné l'instauration de ce climat de terreur dans le pays.". Ce qui nous amène à nous demander à quelle fin l'État entretient-il l'insécurité ?

Une nsécurité qui, à différentes periodes, a toujours été utilisée à des fins de manipulation. Actuellement, le président Jovenel semble tirer profit de la recrudescence de l'insécurité. L'instauration de la peur chez les citoyens ne leur laisse plus le temps de prendre conscience des problemes sociaux et de s'organiser pour exprimer leurs révendications. Sous ce pouvoir, des militants sont assassinés, des personnes kidnappées, des professionnels menacés, des riverains massacrés, etc. Le 23 janvier dernier, un père et sa fille de 13 ans, en uniforme d'école ont été tués par balles à Croix-des-Bouquets. Le fils, lui a été grièvement blessé.

Aujourd'hui, il y a un focus sur l'insécurité dans le débat public. Des intellectuels attirent l'attention sur une observation que ce sont les pays les plus pauvres qui sont toujours en proie au phénomène de l’insécurité. D'autres soutiennent qu'il n'y aura pas de sécurité sans développement or le gouvernement actuel enfonce le pays dans le cercle vicieux du sous développement. De leur côté, les paisibles citoyens qui vivent au quotidien avec la peur au ventre croient que le gouvernement, en maintenant l'exclusion sociale des familles haïtiennes en plus avec l'impunité qui caracterise la gestion de la chose publique manipule le phénomène  de l'insécurité. Comment avoir confiance dans un président qui s'affiche avec des bandits ? Peut-on espérer quelque chose de bon de la part d'un gouvernement qui organise des massacres dans les quartiers populaires ?

Il a fallu faire référence à une déclaration du président Préval pour que le président Jovenel Moïse fasse une parodie en faisant savoir qu'il va chercher les auteurs intellectuels des actes de delinquance. Il n'aura pas chercher trop loin. Il suffit qu'il scrute d'abord son entourage. Dailleurs l'ancien directeur de la Police Nationale, Mr Gédéon lui avait déjà donné une piste. En effect, l'ex DG a déclaré publiquement que les vrais bandits sont: « ceux qui circulent en costume et chemise blanche, roulant dans de grosses cylindrées ».

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