Confiant dans le soutien de la communauté internationale, le président Jovenel Moïse profite pour ouvrir la voie aux persécutions politiques. Ce n'est plus le même homme qui se cachait, maintenant il passe à la contre-attaque directe. En effet, le dimanche 22 décembre 2019, dans le cadre d'une rencontre avec des leaders communautaires, il eut à faire cette déclaration :"Mwen rann mwen kont si pouw dirije peyi a gen de moun pouw mete sou kote...sak pa vle al sou kote map fose yo al sou kote ". Une déclaration qui ne laisse aucun doute sur ses intentions.
Pour ces partisans, c'est le signal pour passer de la parole aux actes. Ce n'est plus le temps des menaces. Si vous avez été identifié comme opposant au regime tèt kale, vous serez neutralisé par nimporte quel moyen. Selon Le Nouvelliste(1), le président Jovenel Moïse a même souligné qu’il y aura des accidents si on se met en travers de sa route. D'après un militant politique voulant garder l'anonymat, plusieurs de ses "kamarad" ont déjà pris le marquis et d'autres ont déjà déposé des plaintes à la Police Nationale d'Haïti et les organismes de droits humains.
A l'approche du 1er janvier 2020, le président Jovenel Moïse, semble-t-il, est prêt à aller jusqu'au bout pour pouvoir déblayer le chemin qui le conduit aux Gonaïves. Il a deja raté deux grands rendez-vous historiques, va-t-il enfin s'armer de courage pour lever le défi de l'opposition ? Si oui, le pire est à craindre et c'est ça qui causera sa chute. Car la répression politique n'a jamais eu d'autre résultat que la chute du gouvernement qui la pratique. A titre d'exemple, le gouvernement irakien vient dd démissionner après deux mois de violentes manifestations.(2)
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