Haïti/Politique : Paniqué par la situation cahotique, le gouvernement du PM/président Ariel Henry demande l'intervention des troupes internationales

 

La transition mal fagottée  ne pouvait qu'empirer la situation du pays : gangs incontrôlables,  violence chronique, pauvreté, insécurité alimentaire, inflation, pénuries de carburant. Sentant le roussi d'une crise qu'ils appellent crise humanitaire, Ariel Henry et 18 de ses acolytes ont demandé, le 7 octobre dernier, "le déploiement immédiat d'une force armée spécialisée, en quantité suffisante"

J'appelle la communauté internationale à nous aider, à nous soutenir de toutes les manières nécessaires pour éviter que la situation ne s'aggrave. (Ariel Henry)

Selon Ned Price, porte-parle du State Departement, le Département d’État Américain dit suivre de près près l'aggravation de la situation sanitaire et sécuritaire en Haïti, en particulier les actions en cours des acteurs criminels qui entravent les mesures urgentes pour faire face à la menace posée par la propagation du choléra à la population haïtienne.

Toujours à l'affût d'une occasion pour intervenir en Haïti, les Nations Unies, à travers son Secrétaire général  Antonio Guterres, a exhorté la communauté internationale à envisager le déploiement des forces pour faire face aux crises humanitaires et sécuritaires croissantes en Haïti à travers une correspondance adressée au Conseil de Sécurité.

Entre l'appel à l'aide du gouvernement d’Ariel Henry, l'hésitation de Washington et l'empressement des Nations Unies, il y a population haïtienne qui doit se positionner sur la façon dont la césarienne doit être fait. Bay kou bliye, pote mak sonje.