A quelques jours de la fête de la ville du Cap-Haïtien, le professeur Kesner Pharel se basant sur deux critères (démographique et fiscal) aurait fait le constat que le Cap-Haïtien n'est plus la deuxième ville d'Haïti. Suite à ce constat plusieurs voix se sont fait entendre sur les réseaux sociaux pour questionner ce classement. Certes les chiffres sont exacts, mais ils doivent étre mis dans un contexte clair et précis en matière de classement des villes.
Pour mieux comprendre le classement des villes, il est capital de se référer à la définition du concept. Laquelle définition est polysémique car si tout le monde s'entend sur le sens premier, les critères classiques (statistique, spatial, fonctionnel) eux sont dépassé. La ville étant devenu un système, il faut maintenant prendre en compte un ensemble d'éléments en interaction dynamique (éducation, habitat, commerce, asssinissement, infrastructures, qualité de vie, ressources naturelles, patrimoine, etc.
Ainsi, il ne faut pas se baser sur un ou deux critères pour classer une ville. Le fait que la ville de Fort-Liberté a été reconnue comme la ville la plus propre, est-ce que cela fait d'elle pour autant la première ville d'Haïti ? La Chine étant le pays le plus peuplé au monde n'est pas le premier au monde. Donc, le constat du professeur Kesner Pharel ne saurait déclasser la ville du Cap-Haïtien qui célebrera dans quelques jours ses 350 ans.
Henri-Robert PIERRE-LOUIS
Henri-Robert PIERRE-LOUIS
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