La prestation de serment des sept membres du CEP a eu lieu le 18 octobre dernier. La cérémonie été retardée de deux heures et pour cause, trois membres n’avaient pas leur carte d’identité nationale, et pour l’un d’eux, des témoins ont dû attester de son identité.
Comment des responsables électoraux ont-ils pu négliger des détails aussi essentiels ? Cela reflète une légèreté inadmissible pour une institution qui doit incarner rigueur et transparence. L’intervention de Marie Florence Mathieu, sans pièce d’identité, renforce cette image de désorganisation, malgré la présence de figures comme Leslie Voltaire et le Premier ministre Garry Conille.
Ce manque de préparation du CEP, dans une cérémonie aussi symbolique, soulève des doutes quant à sa capacité à organiser des élections crédibles. Si l’on ne peut garantir un minimum de sérieux pour une prestation de serment, qu’en sera-t-il du processus électoral ?
En conclusion, cette prestation de serment bâclée reflète un danger plus large pour la démocratie haïtienne. Le CEP doit impérativement redresser la barre pour éviter une crise électorale dans un pays en quête de stabilité.
HR